Au-delà d’annuler les concerts, comme nous les connaissons (debout ou assis selon les convenances, spontanés, conviviaux), jusqu’à nouvel ordre, le Covid-19 a également fermé les frontières, en particulier avec les zones extra-européennes. Le lointain, non épargné par le Covid, constituait, pour une part, le marché de Yanai Lab. Nouvelles et perspectives des pays dans lesquels des actions et projets devaient se tenir en 2020.
L’Inde. Le pays, malgré un confinement strict durant de longues semaines, a du mal à faire état du nombre de cas et à réfléchir comme les autorités européennes. Le pays fédéral donne des directives selon les états et la situation sanitaire de chacun. S’il n’y a plus de confinement, un couvre-feu subsiste dans la plupart des états entre 21 heures et 5 heures du matin.
En ce qui concerne les frontières, les Indiens peuvent désormais à nouveau voyager à travers le pays même si le nombre de vols reste limité. Les trains, eux, ne repartiront que le 7 septembre. Quelques bus ont également repris la route. Pour les frontières internationales, les choses restent minimes : quelques lignes font le lien avec l’Europe (quelques compagnies comme Air France, Ethiad, Emirates, Air India) mais les voyageurs doivent pouvoir attester d’un aller-retour et d’un visa en règle.
Pour les visas justement, les ressortissants français peuvent entrer en Inde pour des raisons diplomatiques, officielles, de business ou de recherche (par exemple certains étudiants, sur examen du dossier).
Les artistes et les touristes ne peuvent toujours pas venir en Inde à ce jour, ni même prendre un visa. Une évolution est prévue pour le début d’année 2021, probablement pas avant.
Le Maroc. Alors que les frontières s’étaient entre-ouvertes en juillet, mais depuis le 7 août, le Maroc est sorti de la liste européennes des pays dont les ressortissants sont autorisés à rentrer dans l’Union européenne sans restrictions. Les Marocains doivent donc avoir une autorisation exceptionnelle pour venir en France et inversement. Le Maroc est de nouveau dans la liste des pays de circulation active de l’infection du virus, certaines villes pratiquent un nouveau « confinement » (interdiction de sortir de la ville sauf dérogations). La fermeture des frontières aériennes est maintenue jusqu’au 15 septembre.
Madagascar. La situation semble plus houleuse à Madagascar où la pandémie est arrivée plus tard dans le pays. En juillet, quelques divisions au sein du gouvernement sont apparues, le ministre de la santé faisant part, à travers une lettre sur les réseaux sociaux, « d’un mode très critique » et de « flambées épidémiques » et faisant appel à la solidarité internationale et signalant que les hôpitaux sont débordés. Le président de la République a démenti la lettre du ministre, en disant que cette communication n’avait pas fait état d’un consentement au sein du gouvernement, sans évoquer la hausse sensible des cas. Cette dernière information serait vraie, « à cause de la hausse du dépistage », a simplement indiqué le gouvernement malgache.
Les frontières sont donc toujours fermées pour voyager à Madagascar (dans un sens ou dans l’autre). Seuls quelques vols sont affrétés vers la Réunion et Mayotte mais ils sont exceptionnels et requiert d’être éligible à certaines conditions. En ce qui concerne le retour à la normale, on évoque l’horizon 2021, sans grande certitude.